Le salon Mauritanide 2025 qui vient d’ouvrir ses portes cette semaine à Nouakchott pour trois jours sous la présidence du chef de l’Etat est un non-évènement pour les observateurs qui pointent des vitrines de promesses.
Ce salon est exclusivement dédié aux industries extractives et énergétiques, excluant les secteurs comme le commerce de détail ou les services sociaux. Une routine tous les deux ans qui commence à lasser même les investisseurs étrangers et un secteur privé très proche de Ould Ghazouani qui en a fait son principal cheval de bataille au point de faire du patronat son principal partenaire pour les marchés publics. Ce qui le rend moins compétitif. C’est l’environnement des affaires peu propice en Mauritanie qui est pointé du doigt. Centré sur les secteurs économiques clés, ce salon ne couvre pas la culture, l’éducation ou la santé publique, trois domaines qui ne marchent plus faute de réformes conséquentes.
Chaque édition est une répétition de la précédente aux allures de tromperie économique. La dépendance du pays aux industries extractives n’est plus à démontrer. Mauritanide 2025 c’est la confirmation de la malédiction des richesses naturelles ou l’affichage de slogans creux portés par le gouvernement.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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