Sept écoles privées étrangères ont jusqu’à juillet 2025 pour recouvrer leurs droits d’offrir l’enseignement primaire pendant cette période de transition. C’est ce que laisse entendre le ministère de l’Education nationale et de la réforme cette semaine à Nouakchott. C’est une première victoire du débrayage des syndicats privés.
La mobilisation des enseignants privés porte ses fruits. Un premier bras de fer de la rentrée qui fait reculer le gouvernement qui donne un délai à sept écoles privées étrangères pour régulariser leur situation. Elles ont jusqu’en juillet 2025 pour se conformer à la réforme du système éducatif. Pendant cette période de transition, elles doivent achever leur processus d’accréditation pour continuer à dispenser l’enseignement primaire.
Ce premier recul du ministère de l’Education nationale corrige la précipitation d’une réforme à la généralisation d’un système éducatif dans le privé sans tenir compte de l’impact immédiat sur ces établissements. Cependant cette exception aux écoles privées étrangères constitue deux poids deux mesures par rapport aux écoles privées nationales qui vont devoir accepter une réfome qui risque à long terme de peser sur leur existence.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 10 octobre 2024)
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