Le gouvernement mauritanien fait face à un nouveau casse-tête financier à cause des implications économiques sur l’économie du pays. Des contribuables nationaux et des entreprises étrangères se plaignent de payer trop d’impôts. Un acharnement fiscal qui pourrait avoir des incidences sur l’ouverture de l’investissement initiée par le président mauritanien.
Des observateurs sur place expliquent cette situation difficile du fisc mauritanien à cause de la lenteur et l’opacité de la direction des impôts qui freine la reprise économique aggravée par la covid-19 en taxant plus les imposables, citoyens et entreprises étrangères.
Conséquences, 2 milliards de nouvelle monnaie de recettes fiscales de plus en 2020 alors que la Mauritanie connaît une récession comme tous les pays à cause de la crise sanitaire dont l’impact sur les finances publiques n’est plus à démontrer.
Le président Ould Cheikh Ghazouani a débloqué 2 milliards et demi de nouvelle monnaie pour le fonds de solidarité sociale et 2,4 milliards de nouvelle monnaie pour le plan de relance économique. Au total, près de 5 milliards de nouvelle monnaie qui grèvent lourdement le trésor public.
L’acharnement fiscal contre les entreprises étrangères est un couteau à double tranchant. Les investisseurs pourraient fuir le pays en quête d’autres cieux dont le système fiscal est transparent et moins contraignant.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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