Slate – Cherchez l’erreur. Ce lundi 13 octobre 2025, plusieurs leaders politiques étaient réunis à Charm el-Cheikh, en Égypte, pour un sommet donné à l’occasion du cessez-le-feu à Gaza. Parmi eux, Donald Trump trônait en maître au centre de l’estrade –à ses côtés, un homme se distinguait du reste des dirigeants politiques: Gianni Infantino, le président de la FIFA.
Seul acteur du sport convié au sommet, Gianni Infantino s’est affiché sur les photos aux côtés du président américain et du président égyptien, Abdel Fattah el-Sisi. Selon le New York Times, il aurait promis lors de cette réunion d’aider à reconstruire les terrains de sport détruits à Gaza et aurait déclaré qu’il s’était rendu en Égypte à l’invitation de Donald Trump.
Le président de la FIFA se fait un honneur de suivre le président Donald Trump dans le moindre de ses déplacements officiels depuis déjà plusieurs années, avance également le quotidien new-yorkais. Ainsi, en 2020, ce dernier avait prononcé un discours lors d’un dîner de dirigeants d’entreprise organisé par Donald Trump au Forum économique mondial de Davos, en Suisse.
La même année, Gianni Infantino s’était rendu à Washington pendant la pandémie de Covid pour la signature des accords d’Abraham, qui ont établi des liens diplomatiques entre Israël et plusieurs pays arabes. Le président de la FIFA avait également obtenu une place de choix lors de la seconde investiture de Donald Trump et depuis, il a fait de nombreuses apparitions dans le Bureau ovale.
Depuis le premier mandat de Donald Trump, Gianni Infantino a été l’un de ses plus grands soutiens, notamment dès lors que les États-Unis ont obtenu les droits de coorganisation de la Coupe du monde 2026. La FIFA a même ouvert un bureau dans la Trump Tower cette année et son président a réclamé que Donald Trump reçoive le prix Nobel de la paix pour son action à Gaza.
Cette proximité affichée entre les deux hommes suscite des critiques et des réserves, notamment de la part de plusieurs acteurs officiels du football mondial. Par ailleurs, la FIFA doit statuer sur une plainte déposée il y a deux ans par la Fédération palestinienne de football contre Israël. Celle-ci allègue qu’Israël a enfreint les règlements de la FIFA en autorisant des équipes des colonies israéliennes de Cisjordanie à jouer dans le championnat israélien.
Repéré sur New York Times
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