Le déficit de leadership en Afrique

Le déficit de leadership en Afrique Nous assistons, partout en Afrique, à un déficit de leadership, à un non-respect des idéologies politiques et à une adhésion à la politique du ventre. Le panafricanisme et la souveraineté sont devenus des slogans vides de sens, dépourvus de sève nourricière. Par conséquent, nous pouvons en conclure qu’une démocratie vivante et créatrice de valeur ne repose ni sur la violence, ni sur l’insolence, ni sur des discours malsains. Le véritable leadership s’appuie sur la confrontation des idées, la rigueur morale et la responsabilité collective. Les nations se construisent par le travail, la lucidité et la probité de leurs dirigeants comme de leurs opposants. L’Afrique, forte de sa jeunesse et de ses ressources, ne doit plus déléguer son destin à des politiques de “Gatsa Gatsa” ni à des incohérences stratégiques. Le philosophe Emmanuel Kant estime que l’audace ne consiste pas à se jeter d’une falaise les yeux bandés, mais plutôt à avoir le courage de penser par soi-même, sans suivre aveuglément, afin d’atteindre l’essentiel. Il faut donc avoir le courage de dire que les «Homopatefensis» ont confondu audace, insolence et folie. C’est effectivement au confluent des vérités et des mensonges qu’ont eu lieu leurs tromperies. Oui, ils se sont trompés, et ils continuent de se tromper. Dis-nous quelle méthode tu utilises, et nous te dirons quel résultat tu obtiendras. Par conséquent, le choix de nos méthodes est déterminant. Nous faisons partie des premiers à affirmer que la méthode d’opposition des Homopatefensis mène à une impasse, sans création de valeur. Nous avions également prédit, dans nos analyses, que Sonko serait, à l’avenir, très mal placé pour condamner ceux qui seraient tentés d’utiliser les mêmes méthodes de violence, le même manque de respect envers les autorités par le refus d’obtempérer et le même non-respect des institutions. Nous avions aussi averti que la gestion du pouvoir nécessite de l’expérience, des compétences et, surtout, de bonnes attitudes, notamment l’exemplarité. Malheureusement, toutes les personnes qui analysaient les faits, les différentes stratégies et les choix méthodologiques ont été taxées de «Nedo ko bandum», simplement en raison de leur appartenance ethnique commune avec le président Macky Sall, l’un des plus grands bâtisseurs du Sénégal. À l’approche du dernier virage de son second mandat, il a été diabolisé par des incompétents Homopatefensis, doublés d’une impolitesse sans précédent dans l’arène politique sénégalaise. Nous ne cherchons pas à avoir raison, car la vérité est une donnée en mouvement, dépendante des circonstances et des faits du moment présent. Par conséquent, un bon analyste doit toujours prévoir à l’avance les risques liés à ses choix, à ses méthodes et, surtout, à sa vision à long terme. La vérité authentique ne réside ni dans le monde extérieur, ni dans le seul regard qui l’observe. Elle émerge dans l’espace silencieux où l’expérience se confronte aux faits, à l’endroit où le ressenti s’harmonise avec l’analyse. C’est au confluent de la subjectivité et de l’objectivité qu’apparaît une clarté vivante, capable de dévoiler ce qui est à la fois du réel et de l’humain. Chaque perception, chaque pensée, chaque émotion devient alors un miroir de cette rencontre. La fragilité et la lumière de ce miroir nous conduisent vers une meilleure compréhension de la vérité. Il s’agit de reconnaître que la vérité n’est pas un point fixe, mais plutôt un vecteur (V) en mouvement, alimenté à la fois par le monde extérieur et par notre conscience. Enfin, être un véritable Mukallaf, c’est être capable de mettre tout en œuvre pour être outillé en matière d’analyse prédictive, et de pouvoir anticiper les marges d’erreur de nos stratégies. @Yoo Alla Faabo !

Abdoul GUISSE ‎

Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com

Quitter la version mobile