Slate – Une simple visite sur le profil TikTok de son ex-partenaire a suffi au juge pour le placer derrière les barreaux. Le tribunal de la violence contre les femmes de Badajoz (sud-ouest de l’Espagne) a condamné Joao Paulo R.M., un citoyen Portugais de 57 ans, à une peine de quatre mois d’emprisonnement qu’il purge en ce moment-même.
Joao Paulo avait été condamné le 2 mai 2024 à une interdiction d’approcher la victime à moins de 200 mètres de son domicile, de son lieu de travail ou de tout autre endroit où elle se trouvait. Mais également à une «interdiction de communiquer avec elle», souligne le quotidien espagnol El Mundo.
Le 15 juillet, soit plus de deux mois après la condamnation initiale, Joao Paulo a accédé au profil TikTok de son ex-partenaire depuis son téléphone, «sachant que l’application notifie automatiquement cette action à ses utilisateurs», d’après l’arrêt. L’acte a été jugé suffisant pour le condamner en tant qu’auteur d’un délit de violation de peine. Dans une affaire antérieure, avec une autre femme, le Portugais avait déjà été condamné pour menaces.
Une «zone de paix et d’harmonie»
Il faut noter que le profil de la victime sur ce réseau social est public, mais qu’elle n’avait pas son ex-partenaire en tant qu’ami ou follower. Le ministère public avait notamment requis six mois d’emprisonnement pour le mis en cause. La défense de la victime n’a pas fait appel de cette condamnation.
Repéré sur El Mundo
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com
