Le Parisien – Le présentateur de la chaîne info est accusé d’avoir diffusé pendant plusieurs mois à l’antenne des contenus « non validés » par sa hiérarchie. En toile de fond, des « soupçons d’ingérence » au service d’intérêts étrangers.
Ambiance « Bureau des légendes » chez BFMTV. Le site Politico révèle ce jeudi l’ouverture par la direction de la chaîne info en continu d’une enquête interne visant Rachid M’Barki et son « Journal de la nuit ». En cause, la diffusion à l’antenne de « contenus non validés » par la rédaction en chef.
Selon nos informations, il est principalement reproché au journaliste — également présentateur de « Faites entrer l’accusé » sur RMC Story — d’avoir proposé des brèves, soit des images commentées en direct en plateau, sans en référer à sa hiérarchie. Une dizaine de séquences problématiques auraient déjà été identifiées par la direction de BFMTV, s’étalant sur plusieurs mois. Leur thème interroge : le Qatar, le Soudan, et d’autres pays africains notamment. Tout comme leur insertion dans le JT, souvent « comme un cheveu sur la soupe ».
Emplois menacés par la disparition des oligarques russes
« On me reproche d’avoir donné à l’antenne des infos qui ne sont pas passées par les circuits de validation officiels », confirme Rachid M’Barki, joint ce jeudi. Et de citer en exemples l’évocation d’un forum économique entre le Maroc et l’Espagne à Dakhla, au Sahara occidental, ou des emplois menacés sur la Côte d’Azur par la disparition des oligarques russes après le début de la guerre en Ukraine. La figure de BFMTV depuis son lancement en 2005 plaide la bonne foi, ces informations lui ayant paru tout simplement « intéressantes » à donner aux téléspectateurs.
Ambiance « Bureau des légendes » chez BFMTV. Le site Politico révèle ce jeudi l’ouverture par la direction de la chaîne info en continu d’une enquête interne visant Rachid M’Barki et son « Journal de la nuit ». En cause, la diffusion à l’antenne de « contenus non validés » par la rédaction en chef.
Selon nos informations, il est principalement reproché au journaliste — également présentateur de « Faites entrer l’accusé » sur RMC Story — d’avoir proposé des brèves, soit des images commentées en direct en plateau, sans en référer à sa hiérarchie. Une dizaine de séquences problématiques auraient déjà été identifiées par la direction de BFMTV, s’étalant sur plusieurs mois. Leur thème interroge : le Qatar, le Soudan, et d’autres pays africains notamment. Tout comme leur insertion dans le JT, souvent « comme un cheveu sur la soupe ».
Emplois menacés par la disparition des oligarques russes
« On me reproche d’avoir donné à l’antenne des infos qui ne sont pas passées par les circuits de validation officiels », confirme Rachid M’Barki, joint ce jeudi. Et de citer en exemples l’évocation d’un forum économique entre le Maroc et l’Espagne à Dakhla, au Sahara occidental, ou des emplois menacés sur la Côte d’Azur par la disparition des oligarques russes après le début de la guerre en Ukraine. La figure de BFMTV depuis son lancement en 2005 plaide la bonne foi, ces informations lui ayant paru tout simplement « intéressantes » à donner aux téléspectateurs.
Source : Le Parisien
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