Deux pôles se sont alors distingués au cours des discussions.
Le premier, dirigé par Messaoud Ould Boulkheir, président de l’APP et Boidjel Ould Houmeid, président du Wiam, prône l’apaisement et l’épuisement des recours dans la recherche d’un dialogue inclusif avec le pouvoir, justifiant cela par la fragilité du tissu social qui, pour le moment, ne peut encore supporter les crises.
Le second pôle, conduit par Ahmed Ould Daddah, président du RFD et Mohamed Ould Maouloud, président de l’UFP, est plutôt favorable à une forte pression sur le gouvernement, seul gage de précipiter ce dialogue que le pouvoir promet d’engager à chaque fois mais qui ne voit pas de suite.
Agacé par des insinuations l’accusant de rivalité avec Ahmed Ould Daddah, Messaoud Ould Boulkheir, s’est tout simplement retiré de la réunion.
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