Ces pressions qu’ont connu un nouveau temps fort avec le dernier communiqué du extraordinaire de la CEDEAO, tenu Vendredi à Abuja, où l’organisation sous- régionale menace de recourir à le force si Gbagbo ne consentait pas à se retirer du pouvoir. Cela présage de développements dangereux dans ce pays où vit l’une des plus importantes colonies Mauritaniennes et des plus exposées en cas de conflit armé probable. Même si les informations les plus récentes, en provenance de Côte D’Ivoire, ne font pas état de problèmes auxquels serait confrontée notre colonie, nous n’en suivons pas pour autant, avec préoccupation, l’évolution de la situation . Nous réitérons, à cette occasion :
* Notre appel aux autorités Mauritaniennes pour qu’elles surveillent avec la plus grande vigilance l’évolution de cette situation et prennent toutes les dispositions requises pour protéger la vie et les biens de nos ressortissants vivant en Côte D’Ivoire ;
* Notre appel aux membres de la colonie Mauritanienne pour qu’ils observent la plus grande prudence et prennent les mesures nécessaires se mettre en sécurité et se préparer au pire ;
* Notre appel pressant à tous les protagonistes de la crise en Côte D’Ivoire pour qu’ils fassent preuve de sagesse et privilégient l’intérêt national sur toutes autres considérations et qu’ils veillent à préserver la vie et les biens des ressortissants Mauritaniens.
Nouakchott, le 27/12/2010.
La Commission Communication