Le 360.ma – Le milieu éducatif au Cameroun est gangrené par plusieurs fléaux comme la consommation de drogues et de stupéfiants et la violence qui sévit en milieu scolaire.
Mais la goutte qui fait déborder le vase, ce sont les relations amoureuses qu’entretiennent les enseignants avec leurs élèves. Des relations coupables pourtant interdites dans le pays parce qu’elles constituent une infraction pénale et une faute disciplinaire grave à l’endroit des enseignants mis en cause.
A Yaoundé, certains citoyens justifient cette dérive par la précarité à laquelle les familles sont confrontées.
Jacques Unkap, cadre d’appui au ministère de l’Education de base, estime que «certaines élèves en âge d’émancipation ont du mal à se prendre en charge, alors elles ne rejettent pas les avances des hommes susceptibles de leur venir en aide, mêmes si ce sont leurs leurs enseignants», a-t-il déclaré.
Des relations que la société juge honteuses par la profession d’enseignants. Ingrid Ndjokoua, parent rencontré au quartier Cité-verte en est outrée. «Il est inconcevable que l’enseignant, qui a pour mandat d’éduquer, détruise les enfants qui sont à sa charge. Un tel enseignant est un danger pour la société et par conséquent, l’Etat doit lui appliquer des sanctionnes avec la dernière énergie pour qu’il serve d’exemple aux autres», a-t-elle déclaré.
L’accoutrement des jeunes filles est parfois mis à l’indexe et serait à l’origine de telle relations pourtant décriées par tous. A ce sujet, de nombreux défenseurs des droits de l’enfant jettent plutôt la responsabilité sur les enseignants.
Jean-Paul Mbia (Yaounde, correspondance)
Source : Le 360.ma
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