Au Nigeria, 50 des élèves enlevés dans une école catholique ont réussi à s’échapper

L’Association chrétienne du Nigeria a annoncé, samedi, que 315 enfants et enseignants avaient été enlevées la veille dans une école catholique du centre du pays.

– Cinquante élèves parmi les plus de 300 enlevés vendredi dans une école catholique du Nigeria ont échappé à leurs ravisseurs, a annoncé, dimanche 23 novembre, l’Association chrétienne du Nigeria (CAN) dans un communiqué. Ces élèves « ont retrouvé leurs parents », a précisé la même source, ajoutant qu’ils se sont évadés entre vendredi et samedi.

Des hommes armés ont attaqué, tôt vendredi, l’école catholique mixte Saint Mary, située dans l’Etat du Niger, dans l’ouest du Nigeria, et ont enlevé 303 enfants et 12 enseignants, selon la CAN (un premier bilan faisait état de 227 disparus). Il s’agit de l’un des plus importants enlèvements de masse jamais perpétrés au Nigeria. De son côté, le gouvernement nigérian n’a pas encore fait de commentaire sur le nombre d’élèves et d’enseignants enlevés.

Cet enlèvement survient après qu’un autre groupe d’hommes armés a pris d’assaut, lundi, un lycée de l’Etat voisin de Kebbi, et a enlevé 25 jeunes filles. Ces événements alimentent les craintes pour la sécurité dans le pays le plus peuplé d’Afrique et ont entraîné la fermeture par précaution de nombreux établissements scolaires.

Les garçons et filles enlevés à l’école Saint Mary, âgés de 8 à 18 ans, représentent près de la moitié des 629 élèves de l’établissement.

« Même si le retour de ces 50 enfants qui ont réussi à s’échapper nous apporte un certain soulagement, je vous exhorte tous à continuer de prier pour le sauvetage et le retour sains et saufs des autres victimes », a déclaré le révérend Bulus Dauwa Yohanna, président de la CAN dans l’Etat du Niger et propriétaire de l’école, dans un communiqué.

Aucun groupe n’a revendiqué ces deux attaques

Les autorités du Nigeria combattent depuis 2009 une insurrection djihadiste dans le nord-est du pays et font également face à des bandes criminelles lourdement armées, appelées localement « bandits », qui ont intensifié ces dernières années, dans le Nord-Ouest et le Centre, leurs attaques meurtrières – parfois accompagnés d’enlèvements pour obtenir des rançons. Aucun groupe n’a revendiqué ces attaques.

Le Nigeria reste marqué par un autre enlèvement de masse, celui de près de 300 jeunes filles par les djihadistes de Boko Haram à Chibok, dans l’Etat de Borno (Nord-Est), il y a plus de dix ans. Certaines d’entre elles sont toujours portées disparues.

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Source : Le Monde avec

 

 

 

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