Agence de Presse Africaine – La traite des enfants continue de se développer et d’évoluer, à l’intérieur des États africains comme à l’échelle transnationale.
En Afrique, les enfants sont les principales victimes de la traite des êtres humains et du trafic illicite de migrants, selon un rapport onusien présenté vendredi à Rabat.
Le Rapport mondial sur la traite des êtres humains 2024 (GLOTIP), a été présenté vendredi 03 octobre par l’Observatoire africain des migrations, basé à Rabat.
Le coordonnateur de la recherche sur la traite des êtres humains et le trafic illicite de migrants à l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), Fabrizio Sarrica, a fait noter que « les enfants représentent la plupart des victimes de la traite à l’intérieur des frontières nationales ou entre pays voisins ».
Il a indiqué que les flux de traite en provenance d’Afrique sont principalement détectés en Europe et au Moyen-Orient, tout en identifiant deux grands types de ce fléau sur le Continent africain, à savoir la traite d’enfants à des fins de travail forcé et celle d’adultes le long des routes migratoires.
Ces enfants (garçons et filles) « sont principalement victimes de travail forcé, suivi de la traite à des fins de mendicité, les mariages forcés et l’exploitation sexuelle », alerte-t-il, en citant parmi les facteurs à l’origine de ce phénomène en Afrique, les conflits persistants, le changement climatique et la faible gouvernance des atouts du Continent. S’y ajoutent les exploitations minières artisanales et à petite échelle.
Selon le dernier Rapport mondial sur la traite des personnes, les enfants comptent pour 38 % des victimes identifiées dans le monde.
En Afrique de l’Ouest, cette catégorie représente plus de 60% des victimes de la traite, selon un rapport l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC)
Source : Agence de Presse Africaine (APA)
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