En une semaine, l’interpellation de deux journalistes du journal indépendant ALAKHBAR et la détention du directeur du site d’information à Nouakchott continuent de susciter des réactions sur les réseaux sociaux et les rédactions nationales.
Cette atteinte à la liberté d’expression indigne les observateurs. Ce n’est pas la première fois que des journalistes de la presse indépendante sont intimidés par les forces de l’ordre lors leur exercice du métier pendant les manifestations à Nouakchott. En une semaine trois journalistes de “ALAKHBAR” sont forcés d’effacer les images de leur reportage par les forces de l’ordre.
Dans cette lancée le directeur du site d’information Rapid Info en détention pendant quatre jours pour délit de presse, confirme l’autoritarisme des autorités de Nouakchott. Cette violation de la liberté de la presse indigne les observateurs qui pointent des pratiques d’intimidation et de non-respect à la liberté fondamentale des journalistes à informer librement. Ces actes sont perçus comme une tentative de contrôle accru sur la presse indépendante, selon Reporters sans frontières (RSF). Ils traduisent une volonté de réprimer les voix critiques et de limiter le pluralisme médiatique, en assimilant toute critique du gouvernement à de l’opposition politique. Cela soulève des inquiétudes sur le respect des engagements démocratiques du pays en matière de liberté d’expression.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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