Après sa réélection en 2024, le président mauritanien veut initier un dialogue politique transparent, franc et inclusif. Et depuis, malgré la nomination d’un coordinateur, les consultations avec les partis de l’opposition semblent s’enliser faute de consensus.
En effet, la nomination de Moussa Fall ne fait pas l’unanimité au sein de l’opposition malgré son expérience politique étant considéré comme une continuité d’une classe politique qui a déjà fait ses preuves. Les consultations achoppent sur la transparence des questions d’intérêt national et de l’inclusion réelle des acteurs concernés et surtout la mise concrète en œuvre des conclusions du dialogue.
Les observateurs sont inquiets de ce silence de Ould Ghazouani pour faire avancer le dialogue. Son gouvernement est surtout préoccupé à rendre lisible les réalisations du programme prioritaire en particulier la modernisation de Nouakchott. L’opinion nationale ne comprend pas l’attentisme du gouvernement face aux inondations meurtrières à l’intérieur du pays et également face à l’hécatombe des accidents de la route. Cette inaction du gouvernement indigne les observateurs. Dans ces conditions, le dialogue national, cher à Ould Ghazouani risque de ressembler aux dialogues de 2019,2023 et 2024.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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