Mauritanie : le nouveau patron de la lutte contre la corruption dans le collimateur des observateurs

La nomination de Jemal Yedali à la présidence de l’instance nationale de lutte contre la corruption suscite des polémiques. Le nouveau patron est du sérail de l’ancien régime de Ould Aziz.

Ancien patron de l’UPR devenu aujourd’hui INSAF, le nouveau président de l’instance nationale de lutte contre la corruption est une personnalité de l’ancien régime de Ould Aziz, le premier chef d’Etat mauritanien condamné à 10 ans de prison pour corruption et blanchiment d’argent avec confiscation de ses biens.

Les observateurs s’interrogent sur ce nouveau patron qui fait face à un défi titanesque pour rétablir l’ordre dans son camp d’abord où des familles dirigent tous ces réseaux de corruption dans plusieurs secteurs. Jemal Yedali croise sur sa route le premier ministre Ould Diay qu’il connaît très bien. A la différence Jemal est réputé pour son honnêteté et sa probité. Ancien président de la Haute cour de justice, il a laissé une bonne image et partout où il est passé+. Les Mauritaniens assistent depuis la prise de fonction de Ould Diay à une corruption dissimulée. Ce changement à la tête de la présidence de l’instance de la lutte contre la corruption est considéré comme une volonté politique de changement mais le nouveau patron de cette institution nationale se heurte à une gouvernance dont le credo est le clientélisme et le tribalisme.  La tolérance zéro est un slogan face à l’ampleur de la corruption dans tous les secteurs.

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 04 septembre 2025)

 

 

 

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