
Quatre hauts responsables du ministère de l’Education nationale viennent d’être limogés dans le cadre de l’affaire des enquêtes sur l’achat des tables et d’équipements scolaires.
Ce limogeage des patrons de la commission de Passation des marchés publics, de la direction générale de l’Enseignement, du Patrimoine et de l’entretien, de l’administration et des finances, ressemble fort à un nettoyage de fonctionnaires accusés de corruption au sein du ministère de l’Education nationale. La coïncidence que ces hauts cadres soient tous issus d’une même communauté, est troublante. Ce doute des observateurs n’est pas racial mais réside dans la lutte contre la corruption à deux vitesses. L’affaire des machés publics concerne toute l’administration.
Dans le passé l’IGE a épinglé plusieurs hauts responsables dans ses missions d’inspection. Et pratiquement certains proches du régime ont échappé aux sanctions. Cette affaire d’équipements scolaires concerne Nouakchott et toutes les régions. Ces sanctions n’apportent pas toute la lumière sur ces malversations financières devenues une pratique courante où prospèrent des réseaux tribaux. Hormis ces quatre limogeages au sein du ministère de l’Education nationale, il faut s’attendre à d’autres têtes qui tombent dans les directions régionales dans le collimateur de la justice.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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