Mauritanie – Seulement 28% de réussite au BAC: tant de réformes pour ça !

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Le 360.ma – Vidéo – «Des problèmes de formation des enseignants, des infrastructures parfois sans eau ni électricité, ont un impact sur le niveau des élèves en Mauritanie, jugé faible». C’est ce constat établi en 2024 par l’Unesco, qui serait à l’origine du faible de taux de réussite au BAC de cette année. Interrogés par Le360Afrique, des professionnels soulignent l’inefficacité des réformes entreprises jusque-là.

Les nouveaux bacheliers de la session complémentaire peuvent goûter au plaisir des vacances après la publication des résultats de la session complémentaire du baccalauréat le weekend passé. Des vacances qui seront courtes pour certains à cause des examens programmés très tardivement avec une session complémentaire du bac qui s’est déroulée les 11 et 12 août.

Les résultats affichent une légère amélioration par rapport aux années précédentes, mais restent largement en dessous des normes et attestent d’une crise persistante née d’une multitude de réformes depuis plusieurs décennies, couronnées par des échecs.

Deux professionnels de l’enseignement commentent les performances de la cuvée 2025, dont les moyennes des majors des 3 séries affichent: sciences naturelles 14,52, lettres modernes 13,97 et mathématiques 13,18.

Amadou Tidiane Ba, responsable syndical, relève «des résultats mitigés, avec 20% d’admis à la première session et 80% à l’issue de la session complémentaire, pour un chiffre global de 28%. Un taux très bas par rapport au tapage médiatique sur la réforme de l’éducation et aux résultats des pays de la sous région comme le Maroc, l’Algérie ou encore le Sénégal. Ce taux est plutôt similaire à celui d’Etats en difficultés tels que le Mali».

 

Au chapitre des réformes, l’«Analyse du secteur de l’éducation de la Mauritanie» de l’Unesco publié en 2024, que «plusieurs réformes d’envergure sont d’ores et déjà engagées et prévues, comme l’élargissement de l’éducation de base à neuf années (primaire et collégial), la généralisation de la dernière année du préscolaire d’ici 2030 ou encore un enseignement en langues nationales».

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Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)

 

 

 

Source : Le 360.ma (Maroc)

 

 

 

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