Le Parisien – Attendue comme le messie par les milliers d’étudiants et habitués, la Bibliothèque publique d’information (BPI) ressuscite enfin dans l’Est parisien. Après avoir tiré sa révérence au Centre Pompidou le 2 mars dernier, ce temple du savoir gratuit et accessible à tous rouvrira ses portes le lundi 25 août dans l’immeuble Lumière, au cœur du quartier Bercy, dans le XIIe arrondissement.
Le déménagement titanesque, entamé en avril, aura duré près de six mois. Plus de 327 000 livres, 1 450 titres de revues et des milliers de documents audiovisuels ont été soigneusement transportés vers ce nouvel écrin de verre situé au 40, avenue des Terroirs-de-France. La bibliothèque occupera désormais les deuxième et troisième étages de l’aile sud, sur une surface de 8 000 m2. Un espace légèrement réduit par rapport aux 10 400 m2 qu’elle occupait à Beaubourg.
Les usagers retrouveront l’ADN de la BPI dans ce nouveau lieu : accès gratuit et sans inscription, amplitude horaire généreuse (12h-22h en semaine, 11h-22h les week-ends et jours fériés), et fermeture le mardi. Environ 1 500 places de travail et 220 postes informatiques seront disponibles.
Une application pour s’orienter
L’environnement s’annonce particulièrement propice aux études avec quatre campus universitaires à moins de 20 minutes à pied, représentant plus de 50 000 étudiants. L’accès se fera facilement via la ligne 14 (station Cour Saint-Émilion à 5 minutes), les bus 24 et 64, ou le tramway T3A.
Une application mobile « BPI Lumière » a spécialement été développée pour faciliter l’orientation.
Côté services, les habitués retrouveront tous les espaces emblématiques : salon jeux vidéo, espace musique avec pianos et vinyles, autoformation en langues étrangères, et même une cafétéria.
Ce déménagement temporaire s’inscrit dans le cadre de la fermeture pour travaux du Centre Pompidou prévue jusqu’en 2030. Une page se tourne pour cette institution qui avait accueilli 1,3 million de visiteurs en 2024 dans le Marais, mais la vie culturelle gratuite et accessible continue désormais à battre son plein à l’Est de la capitale.
Source : Le Parisien
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