Femme éviscérée à Paris : Kadiata, la victime, s’accroche à la vie, son conjoint est en prison

L’homme de 41 ans a été mis en examen pour « tentative d’assassinat » puis écroué. L’enquête se poursuit pour déterminer le contexte de cette scène de violence.

Le Parisien – Cette violente agression a glacé le sang des habitants de l’immeuble. Des cris, des menaces et Kadiata, l’une des locataires, retrouvée ensanglantée. Son compagnon, âgé de 41 ans, a été mis en examen, ce vendredi 15 août à Paris, pour « tentative d’assassinat », avant d’être incarcéré.

Ce ressortissant mauritanien est soupçonné d’avoir, deux jours plus tôt, poignardé sa conjointe, âgée de 35 ans, dans le huis clos de leur appartement du XVIIIe arrondissement de Paris, en présence de leur enfant de 3 ans. Grièvement blessée, Kadiata a survécu à cette attaque.

C’est vers 8h45 que la police est appelée en renfort par les pompiers dans un logement de la rue Vauvenargues. Selon une source judiciaire, c’est un proche du quadragénaire qui aurait téléphoné aux pompiers après avoir été prévenu par le suspect lui-même. Les fonctionnaires s’engouffrent dans le hall, au numéro 4, au fond de la cour. Ils découvrent que la victime, d’origine sénégalaise, est en compagnie des soldats du feu. Son état de santé est plus grave qu’il n’y paraît. Elle souffre de plaies au visage, à un bras et à l’abdomen. Elle a reçu une dizaine de coups de couteau.

La préméditation envisagée par la justice

Les pompiers et le Samu l’ont emmenée dans une ambulance au centre hospitalier Georges-Pompidou (XVe) sous escorte policière à moto, son pronostic vital étant engagé. Elle est opérée avec succès. Les urgences médico-légales lui accordent une incapacité de travail provisoire, évaluée à trente jours, sous réserve de l’évolution médicale de ses blessures.

Entre-temps, le suspect est arrêté dans le logement du cinquième étage et placé en garde à vue dans les locaux du deuxième district de police judiciaire. Le couteau est retrouvé sur les lieux. Lors des auditions, le quadragénaire reconnaît les faits, expliquant son crime par une altercation verbale avec Kadiata, survenue le matin même devant le petit garçon.

Au cours de l’enquête les forces de l’ordre apprennent, grâce aux auditions, qu’elle avait confié ses craintes prémonitoires à ses proches. Cette situation conduit la justice à envisager la préméditation. Le parquet de Paris a « déclenché le protocole de prise en charge des mineurs victimes d’événements traumatiques au bénéfice de l’enfant ».

 

 

 

 

Source : Le Parisien

 

 

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