
Melania Trump n’a pas accompagné Donald Trump jusqu’en Alaska où il rencontrait en tête à tête son homologue russe. Les deux hommes ont négocié trois heures durant un accord de paix durable entre la Russie et l’Ukraine. « Productif » pour Trump et « constructif » pour son invité, l’entretien n’a, pour l’heure, pas encore livré ses conclusions. Bien qu’absente, la Première dame a elle aussi pris part aux négociations, et ce, par le biais d’une lettre manuscrite qu’elle avait chargé son époux de remettre en mains propres à Vladimir Poutine.
–L’existence de la lettre a été confirmée par deux responsables de la Maison Blanche auprès de l’agence de presse américaine Reuters. Dedans, la Première dame faisait part de ses « inquiétudes » sur le « sort des enfants en Ukraine et en Russie », un sujet très sensible pour l’Ukraine. Le contenu exact de la missive n’a pas été révélé.
Depuis le 24 février 2022, date à laquelle le président russe a ordonné l’invasion de l’Ukraine, des dizaines de milliers d’enfants ont été enlevés en Ukraine et emmenés contre leur gré en Russie. À ce jour, 19 546 ont été « déportés ou déplacés de force » rapporte le site Children of War, une plateforme ukrainienne ministérielle. Les jeunes sont placés dans des familles d’accueil en Russie et, exposés à la propagande, ils sont « rééduqués » pour en oublier leur identité ukrainienne.
« L’enlèvement et l’endoctrinement, y compris l’entraînement militaire, d’enfants ukrainiens, ont été ordonnés par le président russe », explique une étude de l’université de Yale, menée par un collectif de chercheurs indépendants. L’Ukraine dénonce un crime de guerre. La Cour pénale internationale de La Haye condamne les agissements de la Russie et a émis un mandat d’arrêt international contre son dirigeant pour « transfert illégal ».
Volodymyr Zelensky – attendu lundi à Washington – réclame l’aide des dirigeants internationaux, et notamment celle de Trump. « Nous avons parlé des enfants, de la manière de les récupérer », confiait le président ukrainien au Times. Et d’ajouter : « La question se résume à la volonté de certains dirigeants, qui peuvent simplement faire pression sur Poutine pour qu’il rende les enfants. Trump est l’un d’entre eux. Il n’y a pas d’autre moyen. »
Aujourd’hui, c’est au tour de Melania Trump de s’en mêler. L’ancien mannequin slovène soutient ouvertement l’Ukraine et fait pression sur son mari pour qu’il se montre plus ferme envers le Russe. En juillet dernier, Donald Trump confiait que son épouse lui avait ouvert les yeux sur le comportement de Poutine et l’avait encouragé à augmenter l’aide des États-Unis pour l’Ukraine. « Je rentre chez moi et je dis à la première dame : “Tu sais, j’ai parlé à Vladimir aujourd’hui. Nous avons eu une conversation formidable”. Elle me répond : “Ah bon ? Une autre ville vient d’être touchée” », rapporte le Telegraph. Reste à savoir si ses mots sauront maintenant raisonner Vladimir Poutine.
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