
Liverpool à lancer la défense de son titre de champion d’Angleterre. A 21 heures, les Reds accueillent Bournemouth en ouverture de la saison 2025-2026 de la Premier League, entre impatience des supporteurs, curiosité à propos des recrues estivales du club et envie immédiate de marquer les esprits. Car ce coup d’envoi sonne aussi comme le début d’une longue épreuve de force dans le championnat de football le plus compétitif du monde.
– Le stade d’Anfield s’apprête à rallumer ses lumières, vendredi 15 août, etPlus dépensière qu’à l’accoutumée – plus de 300 millions d’euros déboursés cet été –, l’équipe de la Mersey a renforcé chaque ligne de son effectif, en s’adjoignant les services de Florian Wirtz, milieu offensif allemand de 22 ans, pour 125 millions d’euros, et d’Hugo Ekitike, attaquant français de 23 ans, pour 95 millions. L’objectif de Liverpool, qui a vendu Darwin Nunez à Al-Ahli, en Arabie saoudite, et Luis Diaz au Bayern Munich, est clair : conserver sa couronne et maintenir la pression sur ses rivaux.
Manchester City, troisième la saison passée mais vainqueur de six titres sur les huit dernières saisons, reste le principal danger. Bien que les Skyblues de Pep Guardiola, à la régularité de métronome, aient perdu leur maître à jouer, le Belge Kevin De Bruyne – parti libre à Naples –, ils ont conservé de nombreux cadres, tout en ajoutant quelques recrues ciblées pour densifier l’effectif. Le Lyonnais Rayan Cherki, en forme lors des matchs de préparation, a hérité du numéro 10, laissé vacant après le prêt de Jack Grealish à Everton. City sait mieux que quiconque gérer le marathon de la Premier League, où la constance prime.
Les clubs londoniens en embuscade
Derrière ce duel annoncé entre Liverpool et les Citizens, les clubs londoniens guetteront la moindre ouverture. A commencer par Arsenal, dauphin depuis trois saisons, qui nourrit l’espoir de franchir enfin le dernier palier, notamment avec l’arrivée du buteur Viktor Gyökeres, transféré le 26 juillet du Sporting Portugal pour 65,8 millions d’euros. Le dernier titre en championnat des Gunners remonte à 2004.
Récent vainqueur du Mondial des clubs face au Paris Saint-Germain (PSG), le 13 juillet (3-0), Chelsea aborde la nouvelle saison avec confiance et a investi massivement dans de jeunes joueurs, avec près de 280 millions d’euros dépensés. Les Blues, quatrièmes lors de la dernière saison, ont également remporté la Ligue Conférence face au Betis Séville (4-1), en mai. Tottenham, lauréat de la Ligue Europa face à Manchester United (1-0), mais battu par le PSG en Supercoupe d’Europe (2-2, 4 t.a.b. 3), devra faire mieux en championnat que la saison passée (17ᵉ).
Un cran en dessous, Newcastle, Aston Villa et Manchester United, respectivement cinquième, sixième et quinzième du dernier exercice, occupent une position intermédiaire dans la hiérarchie de la Premier League, en dépit d’une activité importante sur le marché des transferts. Les Red Devils, entraînés par Ruben Amorim depuis novembre 2024 et en quête de stabilité, ont dépensé plus de 200 millions d’euros pour trois joueurs offensifs (Benjamin Sesko, Bryan Mbeumo et Matheus Cunha). Newcastle, solide et ambitieux depuis le rachat par un consortium saoudien en 2021, continue de renforcer ses fondations sportives afin de s’imposer durablement au sein de l’élite.
Perturber l’équilibre traditionnel
Dans le ventre mou du championnat, Nottingham Forest, Brighton, Bournemouth, Brentford, Fulham, Crystal Palace, Everton, West Ham et Wolverhampton évolueront dans une lutte plus souterraine – sauf surprise –, où chaque point comptera. Ces clubs, souvent capables de coups d’éclat contre les cadors, se concentreront avant tout sur la régularité et la solidité pour éviter de se retrouver mêlés à la zone de relégation. Leur saison se jouera sur la constance, la gestion des blessures et la capacité à tirer le meilleur profit de leurs effectifs, parfois limités mais souvent surprenants.
Pour ces équipes, l’objectif est de sécuriser leur place en Premier League tout en espérant accomplir des performances qui pourraient les propulser plus haut que prévu, à l’instar de Nottingham Forest, septième la saison dernière après avoir occupé la troisième place pendant plusieurs semaines.
Enfin, les trois promus – Leeds, Burnley et Sunderland – viennent compléter ce panorama. Habitués aux descentes et aux montées en première division ces dernières années, ces clubs savent que la Premier League représente un défi de taille. Leur saison sera avant tout une course au maintien, ponctuée éventuellement d’espoirs de surprises et de belles performances. Malgré des effectifs souvent moins fournis que ceux des équipes établies, chaque saison offre l’occasion de s’affirmer et de perturber l’équilibre traditionnel, rappelant que la bataille peut se montrer tout aussi intense que celle pour le titre.
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