Mauritanie : la sécurité routière au banc des accusés 

L’ampleur des accidents de la route s’apparente aujourd’hui à une tragédie humaine dont les répercussions profondes affectent les familles en première ligne. 

Ces drames laissent derrière eux des veuves, des orphelins et des familles brisées. Les victimes sont souvent des personnes qui travaillent ou en âge de travailler ou de simples citoyens. Ce qui affecte pour la main d’œuvre active. Sur le plan matériel, des véhicules détruits, des infrastructures endommagées et des pertes de marchandises. C’est l’Etat qui perd ainsi des vies humaines.  Face à ces hécatombes chaque année, les autorités de Nouakchott affichent la sourde oreille sur la sécurité routière et la corruption dans ce secteur. Ce qui alimente un sentiment d’injustice et d’abandon. L’insécurité routière est un frein aux projets de développement. 

A quand la tolérance zéro pour les infractions comme la vitesse excessive responsable de la mort d’un Mauritanien chaque 48 heures et 8 personnes blessées quotidiennement. Après plus de six ans de gouvernance de Ould Ghazouani, les Mauritaniens ont le sentiment que l’insécurité routière est reléguée au second plan. Le plan national de lutte pour la réduction de 50 pour cent des accidents de la route 2025 est un simple vœu pieux.

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 11 août 2025)

 

 

 

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