
L’inquiétude du chef de la diplomatie mauritanienne sur la situation dans les trois frontières entre la Mauritanie, le Mali et le Sénégal est considérée par les observateurs comme une alerte tardive au moment où le Sénégal déploie des forces à l’Est du pays.
Après la zone des frontières Mali, Niger et Burkina Faso, les Djihadistes veulent étendre leur influence dans une zone du Sahel, le Mali, le Sénégal et la Mauritanie avec une tête de pont, le Mali, le maillon le plus faible. Les dernières attaques du groupe le plus actif le groupe de soutien à l’islam et aux Musulmans affilié à Al Qaeda à l’Ouest du Mali, témoignent de cette menace de tout le Sahel. Ce groupe utilise des tactiques communautaires des prêches idéologiques, le prélèvement forcé de la Zakat et des assassinats ciblés pour s’implanter.
Dans cette nouvelle zone des trois frontières, les Djihadistes contraignent des commerçants sénégalais et mauritaniens à collaborer. En déployant ses forces à Tambacounda, à Kédougou et Saraya, sa brigade d’intervention rapide, le Sénégal envoie un message à Nouakchott sur la criminalité transfrontière, le trafic de drogue et autres. Même si le clairon du chef de la diplomatie mauritanienne sonne tardivement, il n’en demeure pas moins que le renforcement militaire dans la zone transfrontalière est urgent pour contenir l’expansion du principal groupe Djihadiste qui fait mal dans la région.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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