Le 26 juin marquait la Journée internationale contre l’abus et le trafic illicite de drogues

Le trafic de stupéfiants, moteur de la criminalité organisée, constitue un obstacle majeur au développement humain et économique. Chaque année, il génère des centaines de milliards de dollars, alimente la corruption, affaiblit la gouvernance et freine l’investissement public.

Face à cette menace, la réponse internationale s’appuie sur un cadre juridique robuste (Conventions de 1961, 1971, 1988 et Convention de Palerme) et sur des outils opérationnels avancés : échanges d’informations financières, contrôles douaniers ciblés, enquêtes patrimoniales, confiscation des avoirs criminels.

Je rends hommage aux acteurs de terrain policiers, douaniers, magistrats, analystes, chercheurs, lanceurs d’alerte qui, chaque jour, décryptent les circuits du trafic, en évaluent les impacts socio-économiques et sensibilisent à ses dangers.

La lutte contre le trafic de drogues appelle une coopération transnationale renforcée, fondée sur les droits humains, la transparence et une volonté partagée d’agir pour un développement durable.

 

 

 

Aissata Ahmedou Tidjane Bal

Juriste en droit public

Spécialiste en matière de lutte contre le crime organisé.

 

 

 

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