En invitant les exécutants de privilégier les vacances en Mauritanie, le président mauritanien relance la promotion du tourisme. Cette directive de Ould Ghazouani est considérée par les observateurs comme un appel moral et politique à la responsabilité et à la solidarité.
Mais cette vision assez tardive après 6 années de gouvernance sur les vacances à l’étranger est mal perçue par les ministres et les hauts fonctionnaires. Une manière de dire que la Mauritanie mérite d’être redécouverte par ses propres dirigeants. C’est un double langage même si le président lui-même passe ses congés dans son propre village Boumdeid. Mais il passe sous silence qu’il détient le record de séjours à l’étranger chaque année depuis 2019.
Au-delà, cette directive est un effet vitrine. Si les dirigeants mettent en avant les beautés du pays sur leurs réseaux sociaux ou à travers les médias, cela peut donner une visibilité nouvelle à des destinations encore méconnues, attirant par la suite d’autres touristes. L’impact réel dépendra de la sincérité de l’application de cette directive, du relais médiatique, et de la capacité des régions à accueillir ce regain d’attention.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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