Le festival international du cinéma africain à Khouribga rend hommage aux cinéastes mauritaniens

Saharamedias – La 25e édition du Festival international du cinéma africain, qui se tient jusqu’au 27 juin, a débuté à Khouribga, au Maroc, par un hommage au cinéma mauritanien.

Lors de la cérémonie d’ouverture du festival, le cinéma mauritanien a été célébré en honorant une délégation de cinéastes mauritaniens, dont le réalisateur international Abdulrahman Sissako, qui a déjà remporté le César du meilleur réalisateur pour son célèbre film « Tombouctou », le président du Festival international du film de Nouakchott Mustapha Alban, un certain nombre de cinéastes mauritaniens et d’acteurs du monde du septième art, en présence de l’ambassadeur de Mauritanie à Rabat, Ahmed Ould Bahiya.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, le directeur du Festival du film africain de Khouribga, Azzedine Kerirane, a souligné que le cinéma mauritanien a connu un développement remarquable ces dernières années, estimant que sa présence constitue un repère dans cette manifestation artistique qui occupe une place prestigieuse dans le paysage cinématographique africain.

« Le cinéma africain a fait de grands pas et a réalisé de grands progrès dans divers domaines de la créativité », a-t-il dit, ajoutant que les productions cinématographiques du continent s’imposent aujourd’hui avec force comme une énergie créatrice sur la scène internationale.

Pour sa part, l’ambassadeur de Mauritanie au Maroc, Ahmed Ould Bahiya, a indiqué que la mise à l’honneur du cinéma mauritanien lors de cette session constitue un nouveau jalon qui renforce la coopération entre les deux pays et ouvre des horizons plus larges de partenariat et d’échange d’expertise dans le domaine du cinéma.

Le diplomate mauritanien s’est également réjoui de bénéficier de l’expérience cinématographique marocaine, ajoutant que le Festival international du cinéma africain de Khouribga a accumulé, au fil des décennies, des expériences réussies qui ont contribué à consolider les valeurs de professionnalisme, de respect et de sérieux du travail culturel, non seulement au Maroc, mais sur l’ensemble du continent africain, depuis son premier lancement en 1977.