La capitale mauritanienne vient de se doter de nouveaux bus confortables de dernière génération avec un premier flop de la société de transport public avec des attentes assez longues pour les usagers.
Ce premier constat en dit de long de la gestion optimale des horaires. Le deuxième souci pour les usagers c’est que les bus climatisés et plus rapides coûtent 15 MRU, tandis que les anciens bus, moins confortables mais plus abordables, restent à 5 MRU. Cette différence de prix limite l’accès des populations les plus précaires aux nouveaux services. Ce système tarifaire du Bus à haut niveau de service aggrave la fracture sociale. Cela impacte aussi la fréquentation des nouveaux véhicules, qui pourraient être sous-utilisés si la majorité des usagers ne peut pas se permettre le tarif plus élevé.
Cette modernisation du transport public à double vitesse relance la problématique des embouteillages croissants qui nécessitent des infrastructures adaptées. C’est le projet Mobilité Nouakchott 2026 qui est pointé du doigt. Autrement dit la fluidité du trafic avec des voies réservées et une meilleure gestion des intersections.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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