C’EST EUX LE GRAND PARIS

Largement supérieur à l'Inter tout au long de la partie, le PSG a écrit son histoire à Munich en remportant la première Ligue des champions de son histoire. La fin d'une (très) longue attente, à l'issue d'une soirée gravée dans les livres d'histoire du football français.

So Foot  – La coupe a un nouveau nom de gravé sur ses grandes oreilles ! Au terme d’une finale magistrale contre l’Inter Milan, le PSG remporte enfin une Ligue des champions après laquelle il court depuis 2011 et le début du projet QSI, devenant le 24e vainqueur différent de la plus prestigieuse compétition européenne. Désiré Doué en maestro, Achraf Hakimi en premier pourfendeur de son ancienne équipe, Khvicha Kvaratskhelia qui se rappelle aux souvenirs des Nerazzuri

Au final, la machine construite pièce par pièce par Luis Enrique depuis des mois aura parfaitement fonctionné, livrant une prestation sans la moindre fausse note. Déjà en grande forme tout au long de la journée, de la fanzone située sur la Konigsplatz à l’ensemble du centre ville de Munich, les plus de 20.000 supporters parisiens ayant fait le déplacement en Bavière auront pu enflammer une Allianz Arena désormais gravée à jamais dans l’histoire de leur club.

Doué, choix gagnant

Dans un vacarme assourdissant égalant presque le show de Linkin Park, Marquinhos est d’abord trop court pour reprendre un coup-franc de Nuno Mendes, avant d’observer de loin Désiré Doué allumer la première mèche de la soirée, directement sur Yann Sommer. Titulaire surprise à la place de Bradley Barcola, le gamin d’Angers est dans le ton, jouant sa partition à la perfection. Un signal positif de plus dans cette entame réussie de la plus jeune équipe de l’histoire à disputer une finale de Ligue des champions, sans surprise maîtresse du ballon et visiblement loin d’être prise par l’enjeu. Oui mais voilà : cela fait presque 30 ans qu’aucun club français n’a marqué dans une finale européenne. Une statistique dont se moque complètement Vitinha, auteur d’une passe dans l’intervalle merveilleuse pour Doué, qui n’a plus qu’à mettre Achraf Hakimi sur orbite (1-0, 12e). Un but que le Marocain se refuse à célébrer au pied de la curva milanaise.

La soirée est parfaitement lancée pour Paris, qui s’offre même le luxe de breaker rapidement. Sauvetage de Willian Pacho pour éviter un corner, projection rapide, renversement d’Ousmane Dembélé vers Doué, frappe déviée : le virage blanc peut exploser (2-0, 20e). Malgré deux têtes signées Francesco Acerbi et Marcus Thuram sur corner (les deux seules tentatives intéristes du premier acte), les Nerazzuri sont dépassés. Mieux : Marquinhos et les siens jouent libérés, à l’image du changement d’aile de Nuno Mendes dans son propre camp. Moins bien : avec un peu plus d’application, Dembélé aurait pu profiter du très bon centre de Doué pour aggraver le score avant la pause, tout comme Khvicha Kvaratskhelia, sorti du bois pour une frappe contrée puis le coup de casque au-dessus sur le corner consécutif.

Tout simplement trop forts

Le Géorgien qui menace à nouveau dans les premières minutes du second acte, laissant notamment en route une énorme cartouche sur un ballon qui traînait dans la surface. Mais ni ça, ni le maigre temps fort milanais, ni même le coaching de Simone Inzaghi ne peuvent faire dérailler cette équipe, trop sûre de ses forces. Et alors que les malheurs s’abattent sur l’Inter avec la sortie sur blessure de Yann Bisseck, à peine entré en jeu,

Doué régale d’une roulette pour lancer une contre-attaque achevée par un corner. Un bijou suivi d’un autre, initié cette fois par une talonnade de Dembélé et relayé par une passe dans le timing de Vitinha pour envoyer Doué au doublé (3-0, 63e). Ça valait bien un maillot balancé dans une tribune intenable. Et donc une sortie dans la foulée pour ne pas commettre l’irréparable. Aux anges, le virage ne verra pas sortir son héros, trop occupé à sauter en cadence, dos à une pelouse où les siens déroulent. Et accumulent les vagues sur le but de Sommer, qui craque une nouvelle fois devant Kvaratskhelia, lancé seul au but (4-0, 73e).

Marcus Thuram s’occupe de faire participer Gianluigi Donnarumma à la fête et les supporters parisiens s’autorisent même des « Olé ! » à chaque passe des leurs dans une fin de match où le suspense s’est fait la malle. Ce n’est pas encore assez beau pour vous ? Alors un titi du club s’occupe d’en coller un cinquième, rejoint par tout le banc pour célébrer au pied de la tribune (5-0, 86e). Après 55 ans d’existence, le PSG écrit tout simplement la plus belle page de son histoire.

 

Tom Binet, à la Munich Football Arena

 

 

Buts : Hakimi (12e), Doué (20e et 63e), Kvaratskhelia (73e) et Mayulu (86e)

 


PSG (4-3-3) : Donnarumma – Hakimi, Marquinhos, Pacho, Mendes (Hernandez, 78e) – Neves, Vitinha, Ruiz (Mayulu, 84e) – Doué (Barcola, 67e), Dembélé, Kvaratskhelia (Ramos, 84e). Entraîneur : Luis Enrique.

Inter (3-5-2) : Sommer – Pavard (Bisseck, 53e) (Darmian, 62e), Acerbi, Bastoni – Dumfries, Barella, Çalhanoğlu (Asslani, 70e), Mkhitaryan (C. Augusto, 62e), Di Marco (Zalewski, 53e) – Martínez, Thuram. Entraîneur : Simone Inzaghi.

 

 

 

Source : So Foot

 

 

 

 

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