Courrier international  – “L’inattendu s’est produit”, résume El País. Barcelone qui “rêvait d’un quatrième titre en ligue des Champions” féminine est tombé samedi 24 mai face à Arsenal.

Le club britannique, globalement dominé, mais très efficace, a déjoué à Lisbonne tous les pronostics en battant l’archi-favori 1-0, grâce à un but de la remplaçante Stina Blackstenius.

En faisant entrer à la 68e minute l’attaquante suédoise en même temps que Beth Mead à la place respectivement de Frida Maanum et Chloe Kelly, percluses de crampes, la jeune entraîneuse néerlandaise d’Arsenal, Renée Slegers, a permis aux Anglaises de s’offrir en même temps que l’ogre barcelonais, leur deuxième sacre européen, 18 ans après le premier acquis lors de la saison 2006-2007.

Quelques minutes après son entrée en jeu, Blackstenius s’est infiltrée dans la surface catalane, a frappé, obligeant Catalina Coll, la gardienne espagnole à son deuxième sauvetage décisif de l’après-midi (73e). Une minute plus tard, après une passe de Mead dans la surface, elle n’a cette fois laissé aucune chance à Coll pour ouvrir le score (74e, 1-0).

« Le but de Stina Blackstenius a stupéfié Barcelone”, raconte le Guardian. “Au coup de sifflet final”, ce fut “l’euphorie totale”. Les “Gunners, abasourdies, semblaient ne plus savoir quoi faire – accolades, larmes, incrédulité”.

“Cela fait 18 longues années qu’Arsenal attendait ce moment”, souligne le Telegraph qui salue une “performance hors du temps”. L’équipe “n’était pas censée gagner en 2007. Elle n’était pas censée gagner en 2025. Et pourtant, pour la deuxième fois de son histoire, elle est championne d’Europe”.

Arsenal doit beaucoup à son entraîneuse, Renée Slegers, arrivée en intérim au chevet de l’équipe à la petite mine en cours de saison. “Sous sa direction, les Gunners ont retrouvé des couleurs”, remarque The Independent. Plusieurs joueuses ont d’ailleurs affirmé que “c’était elle qui leur avait redonné le goût du jeu”.