Le FMI dément avoir demandé au gouvernement mauritanien la privatisation d’entreprises publiques

SaharamediasLe Fonds monétaire international (FMI) a démenti avoir recommandé au gouvernement mauritanien de privatiser des entreprises publiques, soulignant que les réformes en cours se concentrent sur l’amélioration de la gouvernance et le renforcement de la transparence sans compromettre la propriété de l’état sur ces entités.

Dans une réponse écrite à Sahara Media, le chef de la mission du FMI en Mauritanie, Felix Fischer, a déclaré que « le FMI n’a recommandé la privatisation d’aucune institution publique », soulignant que l’objectif des réformes est de moderniser les cadres juridiques et d’améliorer l’efficacité du secteur public, tout en adhérant aux principes de transparence et de responsabilité.

Ce démenti intervient alors que le gouvernement mauritanien a approuvé, lors de sa réunion du 7 mai, une déclaration préliminaire proposant la transformation du Centre hospitalier national de Nouakchott en société à capitaux mixtes, dans le cadre d’un projet de création d’un hôpital de référence dans la capitale.

Cette décision a suscité une controverse politique, les députés de l’opposition y voyant une étape préliminaire à la privatisation de l’un des plus grands centres de santé publique du pays.

Cependant, le FMI a souligné que ses recommandations n’incluaient pas la privatisation d’institutions publiques, mais se concentraient plutôt sur le soutien à de nouvelles lois telles que la loi sur les partenariats public-privé et le code d’investissement amendé, dans le but de simplifier les procédures et d’améliorer l’environnement des affaires du pays.

Felix Fischer a expliqué que les prochains décrets d’application de la loi sur les entreprises publiques définiront clairement les normes de divulgation, les méthodes de nomination et les mécanismes de gouvernance afin de garantir une gestion efficace et transparente sans compromettre la nature de la propriété publique

Il a souligné que le rapport sur la gouvernance publié par le Fonds en décembre 2023 comprend des recommandations visant à améliorer l’efficacité et la transparence des institutions publiques, mais n’appelle pas à leur privatisation.

Le Fonds a noté que la Mauritanie a fait des progrès dans l’amélioration du climat d’investissement à travers des réformes juridiques et la mise en place d’un fonds de garantie pour soutenir les entreprises

 

 

 

 

Source : Saharamedias (Mauritanie)

 

 

 

 

 

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