En Mauritanie, le trafic de faux documents est un problème qui touche plusieurs aspects de l’administration et de l’immigration. La falsification de documents automobiles par un gang cette semaine à Nouakchott est un exemple de dysfonctionnement dans ces deux domaines.
Récemment, des affaires ont révélé des réseaux impliqués dans la falsification de documents officiels, notamment des cartes d’identité et des documents de mariage utilisés pour obtenir des visas.
Par exemple, une enquête à Kaédi a mis en lumière des étrangers ayant obtenu des cartes d’identité mauritaniennes de manière frauduleuse, ce qui a conduit à des arrestations et à une mobilisation des autorités. Ces pratiques sont souvent liées à des réseaux de trafic de migrants et à des failles administratives qui facilitent ces fraudes.
L’arrestation cette semaine à Nouakchott d’une bande criminelle spécialisée dans la falsification de documents automobiles est significative à cet égard. C’est la complicité potentielle d’infractions de falsifications qui est pointée du doigt au sein même des administrations concernées. L’ampleur de ce phénomène inquiète les observateurs dans un contexte de flux migratoire en particulier subsaharien. Ces opérations de coups de poing ces dernières semaines contre la criminalité apparaissent comme des affichages médiatiques de la police dont certains agents sont impliqués dans des affaires de pots de vin de passeurs des migrants illégaux et d’autres corruptions au niveau de la circulation et des postes aux frontières.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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