
L’activation de la commission de la gestion des frontières dans la capitale économique s’inscrit dans un contexte d’expulsion massive des migrants notamment subsahariens. Cette réunion sécuritaire relance la gestion intégrée des frontières c’est à dire une politique plus humaine de l’immigration.
Ce qui implique une coopération avec les pays voisins et les organisations internationales. C’est une politique moins musclée difficile à mettre en place. La Mauritanie partage des frontières avec le Sénégal, le Mali, l’Algérie et le Sahara occidental, ce qui rend la surveillance complexe. Les menaces transfrontalières incluent le trafic de drogue, la migration irrégulière et les activités criminelles.
L’activation de la commission de la gestion des frontières à Nouadhibou s’inscrit dans cette volonté sécuritaire mais cela ne suffit pas à cause du manque d’équipements et de personnel qualifié aux postes des frontières. Si le choix de la capitale économique est judicieux, il n’en demeure pas moins que la gestion des frontières impacte les échanges commerciaux et les services publics transfrontaliers, nécessitant une coordination efficace entre les pays. Face à la complexité de l’immigration illégale, le gouvernement est interpellé par rapport aux expulsions massives des migrants notamment sub-sahariens.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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