
Depuis 2019, plusieurs cas de levée d’immunité parlementaire continuent de marquer la scène politique en Mauritanie. Le dernier en date, la députée Mariem Cheikh après des propos insultants envers le président Ould Ghazouani, comparant son régime à des cafards.
Ce troisième cas après Mohamed Bouye en 2023 et le député Biram Abeid en 2024, continue de susciter des polémiques sur les réseaux sociaux et au sein de l’opposition.
Pour les observateurs cette décision alimente l’utilisation de l’immunité parlementaire comme outil politique de la majorité. L’opposition parlementaire y a vu comme une atteinte à la démocratie et aux libertés fondamentales. Sur le fond, c’est la loi liberticide pour la protection des symboles qui est pointée du doigt. Toutes ces affaires mettent en lumière les tensions entre le pouvoir et l’opposition ainsi que les implications politiques des décisions judiciaires.
Ces cas soulèvent des questions sur l’équilibre des pouvoirs en Mauritanie. Les observateurs estiment que ces levées d’immunité sont parfois utilisées pour affaiblir l’opposition et limiter la liberté d’expression. Cela pourrait indiquer une dérive autoritaire, où le pouvoir exécutif empiète sur les prérogatives législatives et judiciaires.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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