Ces Américains qui demandent la nationalité britannique

Le nombre d’Américains demandant la nationalité britannique a explosé au cours des trois derniers mois. Outre-Manche, la presse souligne que le phénomène s’était déjà produit en 2020, lors du premier mandat de Donald Trump.

Courrier international – Un nombre record de ressortissants américains ont demandé la citoyenneté britannique au cours des derniers mois, rapporte le Financial Times. Ils sont plus de 6 100 à avoir présenté une demande en 2024, et environ 1 700 rien qu’au dernier trimestre de l’année.

Selon les avocats spécialisés, la candidature de Donald Trump à la présidence, puis sa victoire début novembre ont contribué au phénomène. Les demandes de naturalisation émanant de citoyens américains avaient déjà soudainement augmenté durant le premier mandat de Trump. Ils évoquent aussi la fin du statut fiscal des “non domiciliés” au Royaume-Uni, “qui a encouragé des Américains fortunés vivant en Grande-Bretagne à demander la nationalité avant de quitter le pays”. “Ils demandent la nationalité tant qu’ils en ont le droit, ce qui leur laisse la porte ouverte et offrira plus de flexibilité à leurs enfants”, explique un juriste.

The Guardian a interrogé des Américains vivant au Royaume-Uni sur les raisons pour lesquelles ils souhaitent devenir citoyens britanniques.

Outre les motifs strictement politiques, Michael Lark, 58 ans, installé avec son épouse à Shrewsbury, dans le Shropshire, évoque le coût des soins de santé aux États-Unis et le nombre d’armes à feu en circulation. “Grâce à mon visa, j’ai trois ans pour déposer une demande de résidence permanente, et c’est ce que nous avons l’intention de faire. Je veux devenir citoyen britannique.”

Joshua Hickman, 38 ans, avait participé dans le Montana aux manifestations qui ont suivi le meurtre de George Floyd, en 2020. “Quand j’ai vu des miliciens pointer des armes vers nous tandis que la police se tenait à l’écart, j’ai compris que je ne pourrais pas rester aux États-Unis.” Il a un visa de travail au Royaume-Uni et compte devenir “pleinement anglais” d’ici 2030.

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Source : Courrier Expat (France)

 

 

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