
Face aux pressions diplomatiques des pays subsahariens victimes d’expulsion de leurs migrants, les autorités de Nouakchott persistent et signent l’inexistence de refoulés en règle sur le sol national.
C’est le premier flic mauritanien qui monte au créneau cette semaine pour défendre l’inexistence de refoulement des migrants subsahariens en règle en Mauritanie. Mais le ministre de l’Intérieur passe sous silence la violation des droits de l’homme de ses policiers contre ces personnes à Nouakchott dans les centres de rétention. Et également la chasse aux migrants dont la carte de séjour a expiré. Ses hommes en civil ont rapidement exécuté les ordres. Les chiffres officiels sont effarants. P
lus de 500000 migrants sont de passage en Mauritanie pour l’Europe via les Iles Canaries. Et c’est l’accord entre Nouakchott et l’UE en 2024 qui est brandi pour défendre la lutte contre l’immigration illégale. Et comme un effet de boomerang ce sont ses propres policiers qui se livrent à un trafic avec les passeurs. Cette politique migratoire à deux vitesses entraîne de fortes pressions de l’UE qui a versé à la Mauritanie 210 millions d’euros pour la gestion des migrants. Ce qui l’oblige à plus de surveillance et des expulsions massives controversées.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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