Les observateurs ne sont pas surpris que l’accession au pouvoir de Ould Ghazouani a rassuré l’Union européenne pour une gouvernance transparente. Et sa réélection en 2024 a confirmé cette tendance et une croissance au niveau du financement européen du programme prioritaire mauritanien.
Mais cette gouvernance en trompe-l’oeil n’échappe pas les observateurs qui pointent une coopération biaisée par une apparence de démocratie et de gestion saine des finances publiques alors que la lutte contre la corruption est loin de connaître des résultats après six années de gouvernance. Le dialogue établi entre le gouvernement et les représentants de l’UE à Nouakchott, est une formalité diplomatique qui masque les intérêts des deux parties.
La Mauritanie devient ainsi en quelques années le plus grand partenaire européen en matière de financement en Afrique. Cette première place réside dans les richesses naturelles du pays , les mines et le poisson aujourd’hui l’hydrogène vert, l’uranium et les phosphates et le gaz avec les premiers barils sur le marché qui intéressent l’UE dans un contexte international difficile marquée par la guerre en Ukraine et le deuxième mandat du président Trump qui risque de bouleverser l’ordre mondial.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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