La palmeraie de Sebkha est bien plus qu’un simple espace vert.
C’est un lieu de vie, de travail et un symbole de résilience pour de nombreux jardiniers qui l’entretiennent avec passion depuis des années.
Aujourd’hui, ces hommes et ces femmes font face à un ultimatum brutal : ils doivent libérer leurs jardins avant lundi prochain, sur ordre du Hakem et du Wali.
Cette décision menace non seulement leurs moyens de subsistance, mais aussi un espace écologique précieux dans un environnement déjà marqué par l’urbanisation et la désertification.
Expulser ces jardiniers, c’est condamner une partie de notre patrimoine local et priver la ville d’un poumon vert essentiel.
Nous ne pouvons pas rester silencieux face à cette injustice.
Exprimons notre solidarité envers ces travailleurs, exigeons une solution juste et durable, et refusons la disparition de la palmeraie de Sebkha.
Souleymane Hountou Djigo
Journaliste, blogueur
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