Mauritanie : l’aide au développement, une arme diplomatique de Paris qui fait polémique 

C’est le détournement présumé de cette somme colossale d’aide au développement des projets pour les populations mauritaniennes par des alliés puissants de Paris en Mauritanie et des responsables mauritaniens, qui est pointé du doigt par les observateurs. La vallée du fleuve Sénégal est la principale victime de cette dilapidation. Une aide si précieuse qui aurait dû fournir de l’eau potable pour boire et développer l’agriculture.

La France a mis le paquet ainsi depuis l’accession au pouvoir de Ould Ghazouani en 2019. Longtemps leader en matière de lutte contre le terrorisme islamique, le chef de l’Etat mauritanien a saisi cette opportunité pour bénéficier plus de compensations financières de l’Elysée surtout dans le cadre du G5 Sahel. Sur ces dix dernières années Nouakchott a reçu de Paris 350 millions d’euros au titre de la coopération.

Cette dilapidation de 22 millions d’euros va impacter également les 155 000 habitants du Hodh Chargui dans le cadre du projet Aftout Essahili terminé en 2020 mais avec des résultats nuls c’est à dire rien n’a été fait par rapport à ce qui était prévu construction des réservoirs d’eau de conduites de château d’eau et de bornes fontaines. Et pourtant l’AFD avait prêté au gouvernement plus de 22 millions d’euros.

Les observateurs rappellent que le président de l’ONG Transparence Inclusive actuellement en prison avait révélé le pot aux roses. Ce sont plusieurs projets financés par l’AFD qui sont remis anis en cause et ne font pas réagir Paris. En utilisant l’aide au développement comme arme diplomatique, c’est le régime de Ould Ghazouani qui en profite et les populations de l’intérieur et de Nouakchott qui trinquent.