La nouvelle centrale de 60 mégawatts de Nouakchott dont l’extension est confiée à une société chinoise China national Electric engineering compagnie. C’est son coût exorbitant plus de 82 millions de dollars américains qui est pointé du doigt par les observateurs.
Et au delà c’est le marché public qui fait polémique faisant apparaître seulement que deux concurrents pour une réalisation aussi importante. En choisissant le moindre coût puisque le concurrent du vainqueur avait monté la barre très haute 110 millions de dollars américains, la SOMELEC fait montre de partialité. La Chine est un partenaire privilégié de la Mauritanie. L’extension de la nouvelle centrale de 60 mégawatts coûtera plus chère que celle de 2014 qui affichait 72 millions de dollars soit 10 fois plus en 2024.
Dans un contexte de recherche d’énergie propre les observateurs s’interrogent sur cette centrale thermique chinoise basée sur l’énergie fossile. Cette interrogation sur la performance cache en effet une opacité au niveau du ou des financeurs du projet. Encore une fois le gouvernement de Ould Diay brille par le manque de transparence dans les marchés publics.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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