La baisse de plus 9 pour cent des recettes minières en 2025 confirme la dépendance de la Mauritanie à ces ressources. C’est la vulnérabilité de l’Etat qui est pointée du doigt par les observateurs.
Et au-delà les observateurs pointent la mauvaise gestion du régime de Ould Ghazouani qui va impacter les générations futures. Ces dernières devront supporter le poids de la dette de la Mauritanie. Cette abondante ressource naturelle ne profite jusqu’ici qu’aux grandes sociétés étrangères qui exploitent le fer, l’or et le cuivre et depuis janvier 2025 le gaz et le pétrole et bientôt l’uranium et les phosphates.
C’est bien vrai que Ould Ghazouani est en train de moderniser le système fiscal pour attirer les investisseurs mais ce sont les dépenses de développement qui doivent primer sur tout. Le budget de 2025 fait ressortir plus des dépenses de fonctionnement malgré un effort d’investissement. Les dépenses militaires sont privilégiées compte tenu du contexte sous régional tendu avec le conflit du Sahara occidental et la guerre au Mali.
Les investissements dans l’éducation risquent de ne pas donner les résultats escomptés au regard des réformes qui ne font pas l’unanimité divisant davantage les Mauritaniens. De même au niveau de la santé l’impact des réformes fiscales sur les populations vulnérables est non négligeable.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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