Grosses fortunes en Mauritanie – Ces milliardaires qui nous intriguent !

La Dépêche – Au sommet de la pyramide de l’opulence, des hommes et des femmes (nouveauté !) se bousculent en tête du classement des grosses fortunes dans le pays. De nouveaux visages font leur apparition dans cette sphère de l’élite financière. Etre milliardaire n’est donc plus l’apanage d’une vieille garde toujours sur le pied de guerre.

En 2023, une dizaine de personnalités, émargeant pour la majorité à la vieille garde des familles aisées et commerçantes, sous le régime Taya, occupaient les premières loges des patrons des patrons en Mauritanie.

Chacun, sans véritablement faire patte blanche, est soupçonné s’asseoir sur une fortune colossale évaluée en centaines de millions de dollars. L’histoire de nos hommes d’affaires souvent chargée de poncifs intrigue. Comment dans un pays aussi pauvre, des citoyens peuvent être autant riches ? Difficile, en effet, de remonter au sésame. Mais la cause est entendue. Ces argentiers se la coulent douce. Un autre fait est certain. Leur fortune collective compte sur l’échiquier de l’économie du pays. Les mauvaises langues prétendent pourtant que c’est l’Etat qui crée les hommes d’affaires. Une perception népotique. La Mauritanie ne déroge donc pas à la règle du «raccourci».

Une nomenklatura blasée

L’Etat – de tout temps- serait à l’origine des richesses accumulées par nombre d’entre eux. Mais le cercle restreint des nantis, pensait-on alors, était hermétiquement fermé au profit de quelques rares familles. Les dernières décennies ont cependant hissé de nouvelles personnalités qui brillent aujourd’hui par leurs comptes bancaires et leurs avoirs immobiliers. Nonobstant des comptes bien garnis, ces personnalités peinent encore à figurer pas à la une du magazine Forbes. Pourtant, leur puissance économique leur permettrait de s’assurer « une grande influence dans les secteurs des affaires, du commerce» et dans le tissu économique. Nos confrères ne le disent pas mais elles ont aussi un ascendant pour influer en politique local. Parfois même sous d’autres cieux. Comme partout ailleurs, l’argent est le nerf de la guerre.

Et comme le révèle la chronique, ces hommes d’affaires ne sont pas souvent en odeur de sainteté. La concurrence, doublée du narcissisme des uns et des autres, dégénère souvent en conflits ouverts. Des caprices de riche comme disent ceux qui sont au bas de l’échelle. Les escarmouches régulières entre les tenants des richesses prouvent la concurrence effrénée pour une proximité au pouvoir. Des querelles qui souvent embarrassent au plus haut niveau.

Les nouveaux riches

Les fortunes de ce menu gratin de la société bourgeoise à la mauritanienne sont évaluées en milliards d’ouguiyas. Même si, rares sont ceux parmi eux qui sont nés une cuillère d’or à la bouche, la plupart ont trimé pour rassembler ce capital. Des self-made-men qui ont escaladé les marches du succès, une à une. Mais beaucoup ont aussi bénéficié des largesses des régimes politiques par l’accès facile aux deniers publics. Ils ont peut-être eu le « génie » de fortifier le magot.

Les nominés du podium des grandes fortunes Nouakchottoises 2023 étaient entre autres Mohamed Ould Bouamattou (2 milliards de dollars), Mohamed Ould Noueiguedh (1 milliard de dollars), Béchir Ould Moulaye El Hassen (500 millions de dollars). La liste est longue (https://www.lechodusud.com/post/les-10-personnes-les-plus-riches-de-mauritanie)… Ils étaient dix sur la dernière liste sur laquelle on avait même placé le nom de l’ancien président, Mohamed Ould Abdelaziz. Ce qui n’arrangeait pas ses affaires judiciaires. Peut-être aussi qu’on a voulu l’y a aider!

Si la dernière liste fait état d’autres personnalités notoirement connues comme le richissime importateur, Mohamed Ould Saleck dont les magasins sont florissants dans les grandes régions du pays, elle ignorait tout de même de grosses fortunes connues à Nouakchott. Mais en 2024, les choses ont bien changé.

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JD

 

 

 

 

Source : La Dépêche (Mauritanie)

 

 

 

 

 

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