Mauritanie – Le ministère public rend public une déclaration sur les mesures juridiques et sanitaires prises concernant l’accusé Mohamed Ould Abdelaziz

Agence Mauritanienne d’Information – Le parquet du tribunal de Nouakchott-Ouest a publié, lundi, un communiqué sur les mesures juridiques et sanitaires prises concernant l’accusé Mohamed Ould Abdelaziz, poursuivi pour corruption.

Le ministère public a réitéré son engagement ferme à garantir l’intégrité et l’équité des procédures judiciaires, ainsi que sa volonté de préserver les droits de tous conformément à la loi, dans l’intérêt de la justice.

Le communiqué du ministère public est libellé ainsi qu’il suit :

‘’Considérant le rôle du ministère public dans la garantie de l’application de la loi et la sauvegarde des droits garantis à tous, en vue d’informer le public des faits relatifs aux procédures suivies dans l’affaire de l’accusé Mohamed Ould Abdelaziz, poursuivi pour corruption, et compte tenu des informations récentes qui circulent sur son état de santé, le ministère public publie cette déclaration afin de clarifier les données juridiques et sanitaires, ainsi que les mesures prises à cet égard, dans le respect des principes de justice et de l’État de droit.

Premièrement, l’État s’engage pleinement à garantir les droits de tous les citoyens sans exception, y compris la fourniture des soins de santé nécessaires, quel que soit leur statut juridique ou social.

Deuxièmement, depuis que l’accusé Mohamed Ould Abdelaziz a été placé sous la garde de la justice, toutes ses demandes légales ont été accordées, en particulier, celles liées à son état de santé. Il a obtenu le droit de choisir les médecins qui supervisent son état de santé, en plus du temps et du lieu appropriés pour qu’il reçoive les tests et les traitements nécessaires.

Troisièmement : en plus des soins médicaux, l’accusé jouit de tous ses droits, y compris la communication avec sa famille et les personnes de son choix, tels que garantis par la loi.

Quatrièmement : bien que l’accusé ait abordé divers sujets lors des sessions précédentes, dans son discours devant le tribunal, sans montrer aucune indication qu’il souffrait de problèmes de santé, il a déclaré plus tard qu’il se sentait épuisé lors de l’une des dernières sessions.

En réponse à cette déclaration, le tribunal a décidé de reporter les audiences de deux semaines afin de permettre les examens médicaux nécessaires et de s’assurer de son état de santé exact.

Cinquièmement : le tribunal a décidé de nommer une équipe médicale nationale qualifiée qui comprend un groupe de médecins spécialisés connus pour leur compétence, leur expérience et leur intégrité, dont un médecin préalablement choisi par l’accusé lui-même pour superviser son traitement, ledit médecin a assumé la tâche de coordination entre l’accusé d’une part et le tribunal et l’équipe médicale, d’autre part.

Sixièmement : malgré ces procédures, il est surprenant que l’accusé ait refusé de coopérer avec les médecins concernés pour diagnostiquer son état de santé, ignorant ce qu’il avait précédemment affirmé concernant la détérioration de son état.

Septièmement : ce qui ressort de la stratégie de défense de l’accusé, qui repose sur la procrastination et la présentation de défenses qui ne sont pas légalement établies, vise à faire perdre du temps et à prolonger la période de procès sans justification après une tentative manifeste d’entraver le cours de la justice et de retarder le jugement de l’affaire.

Huitièmement : le ministère public, tout en affirmant son respect des droits de l’accusé garantis par la loi, rejette en même temps toute tentative d’entraver le cours de la justice sous quelque prétexte que ce soit.

Il souligne, également, que le fait de faire semblant d’être malade et de se soustraire aux procédures judiciaires constitue une atteinte aux droits de l’accusé lui-même et des autres personnes inscrites au dossier, ainsi qu’un retard injustifié dans les procédures judiciaires visant à obtenir ce droit et à administrer la justice.

Neuvièmement : le ministère public rappelle que la jouissance par l’accusé de tous ses droits légaux, y compris les soins de santé nécessaires, fait partie intégrante de l’engagement de l’État à appliquer les principes de justice et de l’État de droit, ce qui constitue une garantie essentielle pour un procès équitable et transparent.

En conclusion, le ministère public affirme son engagement ferme à garantir l’intégrité et l’équité des procédures judiciaires, ainsi que sa volonté de préserver les droits de toutes les parties conformément à la loi, avant tout, dans l’intérêt de la justice.

 

 

 

 

 

 

Source : Agence Mauritanienne d’Information (AMI) – Le 06 janvier 2025

 

 

 

 

 

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