Mauritanie : une Coalition des forces du peuple pour réveiller une «opposition endormie»

Le 360.ma  – VidéoSur la base d’une charte signée le 18 mai 2024, des partis et forces politiques qui ont soutenu la candidature d’El Eid Mohamed M’Bareck à la présidentielle du 29 juin 2024, ont décidé de créer la Coalition des forces du peuple.

La naissance de la nouvelle coalition intervient six mois après l’élection présidentielle du 29 juin 2024 et a pour but «de promouvoir une opposition inclusive, rassemblant toutes les composantes de la nation» et de contribuer au débat, dans un contexte national et sous régional marqué par de nombreux défis politiques, économiques, sociaux et sécuritaires (unité nationale, processus électoral, situation dans le Sahel…), qui exige un front intérieur uni.

Mohamed ould Maouloud, leader de l’Union des Forces de Progrès (UFP), revient sur le contexte politique et décline les objectifs de la nouvelle alliance «nous venons de lancer la Coalition des Forces du Peuple (CFP), un rassemblement de toutes les forces qui s’étaient unies à l’occasion de l’élection présidentielle pour soutenir le candidat maître El Eid Mohamed MBareck et qui ont décidé de créer une coalition politique avec l’objectif de faire aboutir le changement, dans un pays qui en a tant besoin.»

Il déplore une scène politique sous tension avec en filigrane des risques de déstabilisation «des tensions ethniques, sociales, la détérioration des conditions de vie de la population, l’explosion de la délinquance, le blocage de toutes les initiatives de dialogue intérieur et le contexte d’insécurité dans le Sahel» sont autant de facteurs devant pousser les Mauritaniens à s’entendre pour former un front intérieur fort et imposer des réformes.

 

Nana mint Cheikhna, ancienne députée, évoque la situation du Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD), membre de la nouvelle coalition «qui a élu un nouveau président exécutif, tout en gardant Ahmed Daddah, leader historique, comme président d’honneur, dans les formes légales malgré une contestation par un groupe de cadres.»

Au plan national, Elle déplore l’attitude d’une «opposition endormie» sous le premier mandat de Ghazouani, face à un régime qui semblait animé par une volonté d’ouverture, finalement sans résultat concret.

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Source : Le 360.ma (Maroc)

 

 

 

 

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