Nouakchott : sous le vent et la poussière, le marché de Noël fait grise mine

Le 360.maVidéo Malgré les perturbations dues à la poussière et au vent, le marché de Noël organisé par l’Institut Français de Mauritanie a permis de mettre en lumière l’expertise artisanale locale, un trésor à préserver.

L’Institut Français de Mauritanie organise chaque année un marché de Noël, pour contribuer à la visibilité de l’art et de l’expertise que recèlent de nombreux secteurs activités, notamment la transformation des produits locaux. Une tradition qui a été respectée cette année. A Nouakchott, le marché de Noël dure trois semaines.

Toutefois, ce lieu de découvertes et bonnes affaires a été perturbé cette année par un élément un climat peu clément. Une fine couche de poussière recouvre en effet la capitale mauritanienne toutes les matinées depuis plusieurs jours rendant tout déplacement extrêmement compliqué.

Leila Sy, exposante, n’est pas peu fière de son travail, «je suis la présidente de la coopérative Yakaaré, qui existe depuis 26 ans. J’évolue dans le secteur des arts. J’ai eu à participer à de nombreuses expositions au niveau national et international en Afrique, en Europe et en Asie. Récemment, j’étais au Salon International d’Artisanat de Ouagadougou. Nous travaillons le textile, les perles. Nous excellons dans la transformation du beurre de karité en savon et du beurre d’origine animale grâce à des techniques traditionnelles que m’a transmises ma tante.» Un travail réalisé avec une équipe de femmes dynamiques, mais qui souffre du manque de moyens et en appelle aux autorités et à les bonnes volontés.

 

Aichetou Mint Mohamed expose des produits faits main tels que «la teinture et la couture. Mais cette année, nous avons été confrontés au problème du vent, face auquel la khaima (tente) sous laquelle nous exposons n’offre pas la protection nécessaire. Nous avons eu quelques clients, mais ce n’est pas beaucoup cette année», nous dit-elle.

Mme Kane, exposante, est pour sa part spécialisée dans la transformation des produits locaux. «Je suis présidente d’une coopérative qui fait de la transformation des fruits et légumes. Nous préparons des boissons, notamment du sirop à base de nos produits locaux comme les sirops de bissap, de tamarin, de gingembre et du dattier (Tooga ou Mourtodés). Nous produisons également des confitures comme la pate de mangue, du beurre d’arachide consommable avec le pain, les beignets de petit mil et de maïs», explique-t-elle.

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Source : Le 360.ma (Maroc) – Le 23 décembre 2024

 

 

 

 

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