En tenant leur premier congrès à Nouakchott, l’Initiative des Jeunes pour l’unité nationale entend être un espace de dialogue intergénérationnel et un engagement dans des actions concrètes pour la construction d’une nouvelle Mauritanie.
Ce sont la diversité culturelle, la participation des femmes dans le développement, l’unité nationale et la cohésion sociale, l’éducation à la citoyenneté, un espace de dialogue intergénérationnel qui sont pointées du doigt par le jeune mouvement de la jeunesse. Il s’agit d’un grand défi dans un pays où les jeunes qui représentent plus de la majorité de la population sont restés longtemps laissés pour compte.
Dans un pays où ils sont divisés entre des jeunes qui sont intégrés dans un conseil supérieur de la jeunesse, sorte de laboratoire du parti au pouvoir pour préparer demain la relève et l’autre moitié victime de discrimination et de toutes les exactions du pouvoir. Ce premier congrès est un pas en avant pour traduire dans les faits des projets communautaires mais ce n’est pas suffisant pour l’unité nationale qui ne se décrète pas ni par un régime qui a fait le choix d’une politique à deux vitesses ni par un mouvement de la jeunesse qui ne fait pas encore l’unanimité au sein des Mauritaniens. C’est un congrès pour sortir de l’isolement et sans doute de l’assistance éternel du pouvoir.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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