Agence Mauritanienne d’Information – Le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Yacoub Ould Moine, a inauguré, mardi, à Nouadhibou, un atelier de concertation sur la création de l’université de Nouadhibou, en présence du wali de Dakhlet Nouadhibou, M. Mahi Ould Hamed.
L’atelier de deux jours a pour objectif de se concerter sur les meilleurs moyens d’ouvrir la première université publique pluridisciplinaire dans la capitale économique du pays.
Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a expliqué que la création de cette université s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme « Mon ambition pour la nation », sur la base duquel S.E. le Président de la République Mohamed Ould Cheikh El-Ghazouani a gagné la confiance du peuple mauritanien au cours de son second mandat.
Il a souligné que les spécialisations de cette université seront intégrées dans le tissu général de l’enseignement supérieur pour inclure des domaines divers tels que la biologie marine, la biologie, la métallurgie, l’électronique, les énergies renouvelables, le dessalement, le droit de la mer, la gestion des risques environnementaux, la gestion portuaire et les activités maritimes.
Il a souligné que le choix de Nouadhibou pour lancer ce grand projet reflète une volonté sérieuse d’élargir et de diversifier l’offre de formation et d’en améliorer la qualité en se basant sur la situation stratégique de la ville et son rôle de premier plan dans l’économie nationale, ajoutant que la création d’une université à Nouadhibou est une réponse au besoin croissant d’institutions de formation supplémentaires dans la capitale économique du pays, où les services d’enseignement supérieur ont été limités à seulement deux instituts avec une capacité d’accueil de seulement 200 places.
Le ministre a ajouté que cette université aura un impact positif significatif sur l’économie et l’image de la ville, et servira d’incubateur pour les conférences internationales et les réunions scientifiques, ce qui contribuera à relever les défis auxquels la ville de Nouadhibou en particulier et le pays en général sont confrontés.
Pour leur part, le maire de la commune de Nouadhibou et le premier vice-président du conseil régional de Dakhlet-Nouadhibou ont souligné l’importance de ce projet pour la ville en raison de ses caractéristiques économiques et frontalières, ainsi qu’une solution à certains des obstacles qui empêchaient les étudiants de terminer leurs études de troisième cycle, le considérant comme un grand profit pour la population de la région.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a ensuite visité l’Institut supérieur professionnel des langues, de la traduction et de l’interprétation, comprenant le guichet d’inscription, les salles d’enseignement et le point de santé, et a écouté des explications détaillées sur la création de l’institut, le nombre d’enseignants et d’étudiants, sa capacité d’accueil, les spécialités qui y sont enseignées et les laboratoires, ainsi que sur les partenariats avec certains instituts et écoles.
Le ministre était accompagné du hakem de la moughataa de Nouadhibou et des responsables des services militaires et de sécurité de la wilaya.
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