Le Calame – Un groupe de médecins ne cesse d’exprimer son rejet des résultats du concours de l’Enseignement supérieur, renouvelant sa demande de restaurer les droits de leurs titulaires et de renforcer le principe de transparence et de responsabilité dans la gestion des concours nationaux.
Dans un communiqué publié lors de leur sit-in devant la Commission nationale des concours, les protestataires ont salué, considérant la démarche de nature à renforcer l’intégrité et la lutte contre la corruption, la décision d’annuler le concours de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et d’en licencier les responsables. Mais ils ont exprimé, dans le même temps, leurs réserves quant à la désignation de la reprise du concours par la Commission nationale des concours, soulignant « l’amère expérience de l’injustice» qu’ils ont vécue lors du dernier concours de l’Enseignement supérieur.
Les manifestants ont énuméré ce qu’ils ont qualifié de « violations sur violations », les fautes commises par le Comité national lors du concours de l’Enseignement supérieur, dont les plus notables sont : la prolongation de la période de candidature à deux reprises ; l’acceptation de candidats qui ne remplissaient pas les conditions requises ; la modification du profil et du réseau goutte-à-goutte après de longues périodes de réception de fichiers ; l’irrespect des délais légaux pour répondre aux réclamations ; la répétitions des entretiens et des examens pour certains candidats mais pas pour d’autres ; et le refus du comité de fournir aux candidats des détails sur les résultats finaux.
Les manifestants ont souligné que ces violations ont conduit à l’absence de justice et d’égalité des chances entre les participants, appelant les autorités concernées à revoir le concours et à garantir leurs pleins droits.
Les signataires du communiqué ont demandé au président de la République, Mohamed ould Ghazouani, d’intervenir en personne pour obtenir justice à leur égard, à l’image de la décision d’annulation du concours de la Caisse nationale de sécurité sociale. Ils ont souligné qu’ils poursuivraient leur sit-in – qui entre dans son troisième mois – jusqu’à ce que « les droits soient restitués à leurs propriétaires et que les responsables des violations soient tenus pour responsables ».
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