Le commissariat aux droits de l’homme et la commission nationale des droits de l’homme, émanation du pouvoir sont depuis leur création une caisse de résonance du régime de Ould Ghazouani depuis 2019.
En déclarant cette semaine à Nouakchott que l’arsenal juridique renforce la loi criminalisant la discrimination, le commissariat aux droits de l’homme pointe anisi des avancements juridiques mais en réalité qui ne correspondent pas à la réalité d’un régime qui a fait de la discrimination positive son cheval de bataille. Une politique d’autruche de Ould Ghazouani qui entend pouruivre ses nominations monocolores aux plus hautes fonctions de l’Etat.
En réalité tous ces discours s’inscrivent dans une campagne contre les discours haineux sur les réseaux sociaux qui avaient donné naissance à la loi pour la protection des symboles de l’Etat, une loi qualifiée de liberticide par les observateurs.
La réélection de Ould Ghazouani est une mauvaise nouvelle dans le domaine des droits de l’homme comme en témoigne la tragédie de Kaédi en pleine crise post-électorale en 2024 et qui avait fait quatre morts parmi les jeunes manifestants dans la capitale du Gorgol. La loi criminalisant la discrimination ressemble fort à celle criminalisant l’esclavage.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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