L’épopée de Samba Guéladio Djégui vient d’être inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Cette reconnaissance internationale du patrimoine de la vallée en Mauritanie suscite pour autant des polémiques
Les observateurs saluent ce pas important de l’UNESCO sur le symbole important que représente ce prince peulh du Fouta. Une reconnaissance qui magnifie la Légende de Samba Guéladio Djégui.un récit fort épique pour toutes les générations mauritaniennes et au-delà africaines.
C’est l’instrumentalisation
La politique de remplacement est en marche depuis les évènements de 1989 avec les déportations de plus de 60000 négro-africains. Ce fonds de commerce des autorités politiques est encore bien visible avec l’esclavage. Quand aucun locataire du palais de Nouakchott de Ould Daddah à Ould Ghazouani ne reconnait pas la diversité culturelle de la Mauritanie.
Samba Guéladio Djégui au patrimoine universel constitue un camouflet de l’arabité. Le mépris de la culture africaine est symbolisé par la délégation monocolore qui vient de représenter la Mauritanie à la session du comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel au Paraguay. In fine c’est la réécriture de l’histoire mauritanienne qui s’impose pour le mieux vivre ensemble.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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