Les autorités syriennes affirment qu’un cordon « très solide » protège Damas

L'un des chefs rebelles affirme que les combattants sont à moins de 20 kilomètres de l'entrée sud de la capitale syrienne.

AFP – Les autorités syriennes ont affirmé samedi qu’un cordon de sécurité « très solide » était en place autour de Damas, après l’annonce par les rebelles qu’ils avaient commencé à encercler la capitale.

La présidence syrienne a démenti des informations selon lesquelles le président Bachar el-Assad aurait fui le pays face à l’offensive fulgurante menée par des groupes rebelles, disant qu’il exerçait ses « fonctions » depuis Damas.

Des forces rebelles arrivées du sud ont « commencé à encercler » la capitale, a déclaré en début d’après-midi un de leurs chefs, Hassan Abdel Ghani. Il a affirmé que ces combattants étaient à moins de 20 kilomètres de l’entrée sud de Damas.

« Damas vous attend », a lancé le leader du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Cham (HTC), Ahmed al-Chareh, s’adressant aux rebelles. Vendredi, il avait déclaré à CNN que « le but de la révolution » était « de renverser le régime » syrien. « Il y a un cordon de sécurité et militaire très solide aux abords éloignés de Damas et de sa campagne, et personne (…) ne peut pénétrer cette ligne de défense que nous, les forces armées, sommes en train d’ériger », a affirmé le ministre de l’Intérieur, Mohammed al-Rahmoun, à la télévision d’Etat.

Selon deux témoins interrogés par l’AFP, des manifestants ont renversé samedi une statue de l’ancien président Hafez el-Assad, le père de Bachar, à Jaramana, dans la banlieue de Damas. Des scènes similaires ont été filmées par les médias locaux à Deraa, dans le sud, et à Hama, dans le centre de la Syrie.

« Joie indescriptible »

 

A Hama, où les rebelles sont entrés vendredi, un photographe de l’AFP a vu des habitants mettre le feu à un portrait géant de Bachar el-Assad sur la façade de l’hôtel de ville. « Notre joie est indescriptible et nous souhaitons que chaque Syrien honorable puisse vivre ces moments de bonheur dont nous sommes privés depuis notre naissance. Il n’y a pas eu d’autres présidents que Bachar et Hafez », a lancé Ghiath Suleiman, un habitant de la ville.

Le 27 novembre, une coalition de groupes rebelles menée par HTC, l’ancienne branche syrienne d’el-Qaëda considérée comme une organisation terroriste par l’ONU, les Etats-Unis et certains pays européens, a lancé une offensive depuis son fief à Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie.

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AFP

Source : L’Orient Le Jour (Liban)

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